SLAM : Le Grand Orchestre d’Alphonse Sauvage  : une basse, un beat-boxer et du slam chanté par une houpette iroquoise à lunette… ça dépote !

Longueur d'ondes

«La maison des loisirs et de la culture des Saulnières accueillait vendredi soir, dans le cadre du 20e anniversaire de Le Mans cité chanson, la finale du « spoken word », un genre musical proche du slam.Ils viennent de plus en plus loin pour participer aux concours tremplins. La compétition de vendredi voyait ainsi la présence de Narcisse, un artiste suisse, coup de coeur du jury. Quatre compétiteurs, qui avaient dû passer par des présélections régionales et se frotter à trois autres épreuves éliminatoires, étaient en finale.« Le spoken word est un mouvement émergent, explique Virginie Froge, qui participe à l'organisation. Ce tremplin est une reconnaissance pour ces artistes et doit aussi être un modèle pour les groupes sarthois ». Le spoken word se rapproche du slam. En musique, il vise à mettre en avant les textes qui sont notés par les juges.Pour la finale, le public a observé les prestations du Parisien Mister Il Slam ; du Palois Bearn to be Wild ; du Nancéen Oscar Lézar et des Angevins du grand orchestre d'Alphonse sauvage.Avant de monter sur scène, Oscar Lézar témoignait : « Participer à cette finale permettra peut-être de faire connaître le spoken word à un large public. Et puis si je gagne ce soir, ce sera un grand honneur pour moi. »Mais ce sont les régionaux de l'étape du grand orchestre d'Alphonse sauvage qui ont raflé la mise. Nicolas Danard, accompagné par Mathias Massieu, à la basse, et par Gérald, beat boxer, a su séduire le jury. Les Angevins devancent Bearn to be Wild et Mister Il Slam. Quant à Oscar Lézard, il se voit décerner le prix studio, qui va lui permettre d'enregistrer ses titres. Narcisse a, quant à lui, clôturé la soirée pendant les délibérations du jury.Le 20e anniversaire de Le Mans cité chanson se poursuit ce dimanche avec la finale du championnat francophone de slam qui accueille des artistes internationaux. Le festival continue aussi les week-ends de mars sur les places de la République et des Jacobins, avec des concerts de trente minutes (à 2 €), mais limités en places.»

Ouest France 30/03/14